Motricité libre : laisser bébé bouger librement pour mieux grandir
- lulolinotte
- 19 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 6 jours

Pourquoi la motricité libre est essentielle au développement moteur de bébé ?
Et si, pour bien se développer, bébé avait surtout besoin… qu’on lui fiche la paix ? C’est, en gros, l’idée derrière la motricité libre, un concept simple, logique, et pourtant pas toujours naturel quand on est un parent ultra attentif (et un peu stressé, avouons-le).
Pas de panique : on vous explique ce qu’est la motricité libre, comment la mettre en place au quotidien, et pourquoi c’est bénéfique pour bébé… et pour vous !
Motricité libre : c'est quoi exactement ?
La motricité libre, c’est un concept développé par la pédiatre hongroise Emmi Pikler. Elle part d’un principe très simple : on laisse l’enfant bouger librement, sans lui montrer quoi faire, ni quand le faire. Pas de mise en position forcée, pas de trotteur, pas d’assise prématurée.
En gros : on fait confiance à bébé. Il sait très bien ce qu’il est prêt à faire. C’est même lui le mieux placé pour le savoir (spoiler : ce n’est pas Tata Monique).
Pourquoi favoriser la motricité libre chez bébé ?
Parce que c’est bon pour tout ! La motricité libre :
Favorise son développement moteur naturel
Renforce sa musculature en douceur et à son rythme
Développe sa confiance en lui
Encourage l’autonomie et la prise d’initiative
Réduit le stress (le sien… et le vôtre !)
Laisser bébé explorer librement, c’est lui offrir les bases d’un bon équilibre physique et émotionnel. Et puis franchement, c’est quand même reposant de ne pas passer ses journées à le “stimuler” avec des marionnettes en feutrine.
Comment mettre en place la motricité libre à la maison ?
Pas besoin d’un diplôme de kiné pédiatrique ni de casser votre PEL pour aménager un espace Montessori. Voici ce qu’il vous faut :
1. Un espace sécurisé au sol
Un tapis, un matelas fin, un coin jeu protégé = le terrain de jeu idéal. On évite les transats, chaises hautes ou parcs en mode stationnement longue durée.
2. Des vêtements confortables
On oublie les jeans slim bébé et les tenues “trop mignonnes mais trop rigides”. Pour bouger, il faut être à l’aise (comme nous en legging le dimanche).
Pour la nuit, si bébé se tient déjà debout, optez pour des gigoteuses à pieds qui lui permettront d’avoir une liberté de mouvement. Jetez un œil à nos jolies gigoteuses à pieds !
3. Pas de position imposée
Ne mettez pas bébé assis s’il ne sait pas s’y mettre seul. Il n’a pas besoin de “cours d’abdos” pour y arriver. Il apprendra quand il sera prêt.
4. Des temps d’éveil au sol tous les jours
Même tout petit, bébé peut être allongé sur le dos, puis progressivement sur le ventre (le fameux tummy time). On reste à côté, on observe, on encourage… sans intervenir à tout bout de champ.
5. Des jouets simples et accessibles
Pas besoin d’un circuit électronique avec lumières et son de jungle tropicale. Une balle, un foulard, un miroir incassable : ça suffit pour développer sa curiosité et sa coordination.
Pour savoir ce dont bébé à vraiment besoin, consultez notre article “Liste de naissance : les indispensables (et les petits trucs en plus) pour accueillir bébé”.
Les pièges à éviter
❌ Le trotteur ou youpala : ils donnent une fausse idée de la marche, sollicitent mal les muscles, et sont déconseillés par les pédiatres.
❌ La position assise prématurée : ça bloque bébé dans une posture qu’il ne maîtrise pas
❌ Le trop plein de stimulation : laissez-le s’ennuyer un peu. L’ennui, c’est le début de la créativité (et du repos parental).
Et le rôle des parents dans tout ça ?
Vous êtes là pour accompagner, observer, encourager, et surtout… faire confiance à votre bébé. Vous n’avez pas besoin d’en faire des tonnes. Juste d’être là, attentif, bienveillant… et de résister à l’envie de “l’aider” à s’asseoir à tout prix.
Spoiler : il va finir par marcher. Promis. Et quand ce jour arrivera, vous repenserez avec tendresse (et nostalgie) à l’époque où il ne grimpait pas encore sur la table du salon.
En résumé : la motricité libre en 6 points
Bébé évolue à son rythme, sans intervention
On le laisse libre de ses mouvements au sol
On évite les équipements contraignants (trotteur, transat prolongé…)
On lui propose un espace sécurisé et stimulant
On respecte ses compétences et ses limites
On l’accompagne avec patience et confiance
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